La lutte contre la privatisation de l’aéroport de Toulouse Blagnac, privatisation opérée il y a 4 ans sous la férule d’Emmanuel Macron, ministre de l’économie, est en passe peut être d’aboutir.
Au lendemain de l’avis du rapporteur public auprès de la Cour administrative d’appel qui conclue sur la possibilité d’annuler tout ou partie de la procédure de privatisation, c’est une première vic toute dont il faut se féliciter.
Durant ces 4 années, citoyens, associations de riverains et comités de quartier, syndicats, organisations politiques et élu-e-s, se sont battus, mobilisés, sont allés en justice pour revenir sur cette privatisation scandaleuse.
Scandaleuse parce que cette privatisation a bénéficié et continue de bénéficier aux seuls spéculateurs. Casil Europe, l’actionnaire privé n’est intéressé que par le pillage de la trésorerie et l’opération juteuse de 200 millions d’euros, qu’il pourrait réaliser par la revente de ses actions. De plus l’explosion du trafic aérien, en particulier la nuit, s’est effectué au mépris de l’environnement et des conditions de vie des riverains et de leur santé.
Cette privatisation, au-delà des aspects juridiques, est illégitime. L’aéroport de Toulouse Blagnac doit revenir dans le girons de la puissance publique car il est un des outils stratégique indispensable d’aménagement du territoire et d’indépendance industrielle du secteur aéronautique de notre Région.
Peu importe la nationalité des actionnaires privés, ils seraient français que cela ne changerait rien à notre position : seul le public peut garantir l’intérêt général et il n’est plus tolérable de brader des biens financés par l’argent public.
Cette expérience calamiteuse doit servir de leçon, notamment pour s’opposer à la privatisation voulue par le pouvoir Macron, d’ADP (Aéroports de Paris), dans le cadre de la loi PACTE, mais plus largement du patrimoine de l’Etat que ce gouvernement veut brader et abandonner aux intérêts de quelques-uns.
Manuel Bompard, candidat aux européennes pour la France Insoumise
Carole Mare, candidate aux européennes pour la France insoumise
Myriam Martin, conseillère régionale France Insoumise
Guilhem Seriyes, conseiller régional France Insoumise
Jean Christophe Sellin, conseiller régional France Insoumise
Thierry Cotelle, conseiller régional Gauche Républicaine et Socialiste
Nadia Bakhiri, conseillère régionale
Liem Hoang Ngoc, conseiller régional
Bénédicte Taurine, députée France Insoumise
Michel Larive, députée France Insoumise