Cette l’initiative venait des groupes d’action de la France Insoumise de Chantepie et de Rennes sud, rejoints par des militants d’EELV et du PS et finalement soutenus officiellement par Génération.s et le PCF.
C’est donc sous la banderolle de la Nupes que sont intervenus le maire PS de la commune M Dreuslin, le sénateur EELV Daniel Salmon, un militant du Mrap et de Visa, une représentante du collectif féministe Nous Toutes, Yves Juin de la France Insoumise, pour une histoire locale des luttes anti-fascistes et anti-racistes et en conclusion le député France Insoumise Fréderic Mathieu. La soirée était animée par Juliette, Co-porte-parole de la France Insoumise de Rennes Métropole.
Depuis la décision de principe de tenir cette rencontre il y a un an, bien des événements ont montré la vraie nature de ce parti d’extrême droite, y compris à l’assemblée nationale, malgré sa stratégie de dédiabolisation. Pour les plus anciens des antifascistes et antiracistes, pourtant peu de nouveauté sous le soleil, mais il nous faut désormais démasquer “la bête immonde”.
Par ailleurs, l’ampleur du succès électoral du RN “encourage” les exactions de groupuscules d’extrême droite, y compris sur des zones historiquement peu favorables comme en Bretagne : St Brévin, Callac, St Senoux, Rostrenen, Rennes…
Et il y a aussi des situations délicates comme à Bruz, dont Jean Boutin, conseiller municipal de la commune, a témoigné. Le cynique Darmanin voudrait imposer à cette collectivité locale un accueil d’exilés dans des conditions déplorables pour “délester” l’Île de france avant les évènements sportifs internationaux prévus. Le chef local du RN, évidemment s’est empressé d’instrumentaliser la question.
Cette soirée a donc permis un début d’analyse partagée, elle doit maintenant se poursuivre et s’amplifier en discutant des modalités d’intervention pour lutter contre ce poison mortel. Cette réunion doit être un signal. Elle a d’abord démontré qu’elle était utile, que la gauche était unie sur cette question et que la NUPES doit être à l’offensive, au delà de la seule France Insoumise.
Enfin, les participant.e.s ont évoqué la possibilité (volonté) de créer un comité de vigilance local contre l’extrême droite en fédérant les forces disponibles existantes. Nous nous sommes rappelé l’importance de Ras le Front, dans une période précédente.
Il faut souligner le sérieux des organisateurs pour protéger la réunion contre d’éventuels perturbateurs car ces adversaires ne nous feront pas de cadeaux…