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Taubira : une candidate social-libérale de plus ?

Sans surprise, Christiane Taubira a réussi son OPA sur la « primaire populaire ».

Cette candidature supplémentaire ne résout rien. Elle accroît sans aucun doute les difficultés d’Hidalgo et du PS mais elle ne peut prétendre rassembler toute la gauche parce qu’il n’existe pas de bases politiques suffisantes pour cela se produise lors du premier tour de la Présidentielle.

Lors de son discours consécutif à sa désignation, Taubira a beaucoup vanté les vertus de la gauche, exalté son passé glorieux en évoquant le souvenir des Jaurès, Blum ou Olympes de Gouges mais elle a « oublié » de prendre ses distances avec le désastreux quinquennat de Hollande, fossoyeur de la gauche. Et pour cause, elle partage beaucoup de ce bilan.

Lors de ce même discours, elle n’aura énoncé aucune proposition concrète répondant aux urgences sociales, écologiques, démocratiques se contentant de (jolies) formulations générales qui « ne mangent pas de pain ».

Reste qu’avec près de 400 000 votant·es, la « Primaire populaire » a connu un succès de participation qui souligne que les espoirs de regroupement et de victoire à gauche sont vivaces.

Pour répondre à ces légitimes aspirations, il faut regrouper toutes les forces vraiment à gauche et écologistes, qui veulent à la fois faire barrage à Macron, à la droite et à l’extrême droite mais aussi ouvrir une alternative au social-libéralisme dont Taubira et Hidalgo sont les continuatrices. Une gauche digne de ce nom a commencé à se regrouper dans « l’Union populaire » en soutien à la candidature de Jean-Luc Mélenchon, sur la base d’un programme clair et précis, « l’Avenir en commun ».

Avec celui qui est le mieux placé pour représenter cette gauche de combat, ensemble, élargissons et renforçons « L’union populaire ».

Secrétariat de Ensemble Insoumis.e, le 30 janvier 2022 à 21 heures.