Alors que l’état d’Israël bombarde sans relâche la bande de Gaza et que le gouvernement français refuse d’appeler clairement à un cessez-le-feu, la militante palestinienne Mariam Abu Daqqa a été arrêtée hier et est assignée à résidence en attente de son expulsion.
Venue de Gaza pour une série de conférences sur la situation en Palestine, Mariam AbuDaqa a d’abord été empêchée, le 9 octobre dernier, d’intervenir à l’Assemblée Nationale, où elle était invitée par la députée LFI-NUPES Ersilia Soudais. Puis, interdite à deux reprises de conférence dans les Bouches-du-Rhône, elle a été arrêtée une première fois et mise en rétention le 16 octobre. Quelques jours plus tard, un tribunal administratif invalidait son décret d’expulsion. Le gouvernement français ayant fait appel de cette décision, le Conseil d’Etat a annulé la décision du tribunal hier.
Cette militante pour les droits des femmes en Palestine, dont une partie de la famille a été tuée ces dernières semaines à Gaza, se voit aujourd’hui de nouveau arrêtée par la police pour être expulsée. L’acharnement à l’encontre de Mariam Abu Daqqa doit cesser et nous exigeons sa libération immédiate.
Communiqué de la GES. Le 9 novembre 2023