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Réunion nationale de la GES….

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Quatre vingt militantes et militants de la Gauche Ecosocialiste représentant les collectifs qui la composent se sont réuni·es le samedi 15 octobre, juste avant la grande marche du 16 octobre à laquelle elles et ils ont participé aux côtés des autres militant·es de la FI et de la NUPES venu·es de toute la France.

La Gauche Ecosocialiste est un courant organisé, héritier d’Ensemble-Insoumise, et désormais distinct d’Ensemble !, dont elle n’est plus partie prenante.

La discussion, très riche, a permis d’aborder de nombreux aspects d’une situation très complexe. Il s’est agi notamment d’analyser la menace de l’extrême droite, la possibilité qu’une séquence de mobilisation sociale soit désormais ouverte, les points de force et de faiblesse d’un pouvoir macroniste minoritaire, la tempête que la FI a traversée au mois de septembre, ce qu’elle révèle et ce qu’elle ouvre comme défis (par exemple en termes de fonctionnement interne) et comme perspectives, le rôle central qu’elle joue dans la NUPES et la manière de l’ancrer territorialement …

Venant ensuite sur les perspectives de la GeS elle-même, les militant·es ont réaffirmé leur volonté de poursuivre la construction d’une nouvelle force écosocialiste faisant le choix de s’investir dans la France Insoumise et l’Union Populaire. Elles et ils se fixent pour objectif la tenue d’une initiative fondatrice le plus tôt possible dans le premier trimestre 2023. Elles et ils s’engagent dans un processus de rassemblement ouvert à toutes celles et tous ceux qui pourraient se retrouver dans une telle perspective, dans l’idée de faire de ce moment fondateur une étape d’élargissement..
La GeS souhaite également poursuivre les discussions entamées avec divers courants politiques, dans l’objectif d’intervenir en commun pour la construction de la NUPES mais aussi de poursuivre le travail idéologique de fond, en envisageant des journées d’études, des formations …

Courant neuf, la GeS se dote progressivement d’un fonctionnement, ce dont il fut également question lors de la réunion, qu’il s’agisse du lien entre le secrétariat provisoire qui l’anime pour l’heure, la mise en place de groupes de travail sur des thèmes qui nécessitent d’être approfondis et supposent éventuellement des initiatives, tels l’écologie ou l’unification des classes populaires, ou sur des tâches qui s’imposent comme la gestion des réseaux sociaux, du site internet ou des questions financières.

Au total ce fut une réunion intéressante et utile, qui ouvre des perspectives dans une situation instable et complexe.

Ingrid Hayes

Les deux motions adoptées :

Motion 1
Dans la continuité des activités entreprises depuis plusieurs mois , les militant·es de la GES réunis le 15 Octobre décident de poursuivre plus avant la construction d’une nouvelle force écosocialiste faisant le choix de s’investir dans la France Insoumise et l’Union Populaire. Ils/elles se fixent pour objectif la tenue d’une initiative fondatrice le plus tôt possible dans le premier trimestre 2023. Ils/elles s’engagent dans un processus de rassemblement ouvert à toutes celles et tous ceux qui pourraient se retrouver dans une telle perspective. Cette logique de co-construction devrait donner lieu à des dispositions allant dans ce sens : adresse publique, comité d’initiative, réunions locales…dans l’objectif de faire de cet événement fondateur un moment d’élargissement.
Dans ce cadre et dans cette perspective, la GeS poursuit également les discussions entamées avec divers courants politiques, dans l’objectif d’intervenir en commun pour la construction de la NUPES mais aussi de poursuivre le travail idéologique de fond, en envisageant des journées d’études, des formations …
La GeS contribuera au débat qui s’ouvre pour doter la FI de modalités de fonctionnement adaptées à la période qui s’ouvre
Le secrétariat est mandaté pour mettre en œuvre ce projet et en organiser concrètement la dynamique nécessaire
Motion 2
La Gauche Ecosocialiste, héritière d’Ensemble-Insoumise, n’est pas partie prenante d’Ensemble!. Certain.es de ses militant·es en sont encore membres individuellement. Elles et ils peuvent être considéré·es comme double-appartenant·es.