La quasi-totalité des député·es du Parti Socialiste n’a pas voté la censure. Le Parti Socialiste a choisi de se satisfaire de n’avoir presque rien obtenu, ni sur l’abrogation de la réforme des retraites, ni sur les impôts des plus riches, ni sur le Smic, ni sur la bifurcation écologique… sur rien.
Ce faisant il met à mal le Nouveau Front Populaire qui nous a permis en juillet dernier d’arriver en tête des élections législatives et d’écarter le RN qui se rapproche dangereusement du pouvoir.
Si la partie n’est pas terminée, cette non-censure fait gagner un temps précieux au camp macroniste. Mais l’élaboration du budget nous conduira au vote d’une nouvelle motion de censure. Il faudra que tout le NFP soit cette fois-ci au rendez-vous.
L’unité du NFP autour de son programme de rupture et de candidatures unitaires constitue le meilleur rempart face au RN, que ce soit dans une présidentielle anticipée par une démission de Macron, en 2027, ou dans les prochaines élections législatives.
Communiqué de la GES, le 20 janvier.