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Le 22 mars, tous·tes ensemble dans la rue contre le racisme et le fascisme !

« Nous ne voulons pas d’une société raciste. Ensemble, construisons la société dans laquelle nous voulons vivre, une société de tous les droits pour toutes et tous, une société de solidarité, de fraternité, de justice, et de respect des libertés ».

Voilà ce que déclaraient ensemble dans un meeting unitaire le 18 décembre, de nombreux·ses collectifs, associations antiracistes et de solidarité avec les migrant·es, de syndicats, d’ONG et de partis de gauche, mobilisé·es contre le racisme et les discriminations.

Depuis, François Bayrou, comme ses prédécesseur·ses, et Emmanuel Macron, ont décidé de se mettre ouvertement dans les pas du Rassemblement National, en nommant notamment Bruno Retailleau au ministère de l’intérieur et Gerald Darmanin au ministère de la justice, et en validant l’idée de « submersion migratoire » tout en ouvrant un débat sur l’identité nationale.

Retailleau n’a pas perdu de temps en adoptant une nouvelle circulaire restreignant drastiquement les possibilités de régularisation des travailleur·euses sans-papiers et en voulant accélérer les expulsions, y compris par vols groupés à Mayotte, sans oublier les mineur·es non-accompagné·es abandonné·es à leur sort à la Gaieté Lyrique et ailleurs. Cela s’accompagne d’une nouvelle offensive islamophobe en voulant interdire le voile à l’université et aux accompagnatrices de sorties scolaires. Et toujours en voulant étouffer les insupportables violences policières, notamment celles ayant conduit à l’assassinat à bout portant de Nahel Merzouk. Le tout sans oublier la poursuite des intimidations envers les voix solidaires du peuple palestinien, intimidations qui instrumentalisent et alimentent l’antisémitisme.

Tout ceci parachève la banalisation de l’extrême-droite et libère la parole et les actes racistes dans toute la société : de la mise à l’écart d’un humoriste dans une émission de TV au motif de sa « tenue vestimentaire », à l’incendie criminel de mosquées, en passant par la négation de la violence coloniale, notamment en Algérie.

Cela s’inscrit dans un contexte international dont le point d’orgue est l’arrivée de Donald Trump à la présidence des USA pour un deuxième mandat, qui a promis pendant sa campagne de mobiliser l’armée pour expulser par millions les migrant·es illégaux et propose de déporter les Gazaouis.

La vague brune s’étend y compris en France où l’extrême droite est aux portes du pouvoir. Cela nous met devant nos responsabilités. Face à cette menace il faut mener la bataille partout, dans la rue, sur les lieux de travail, électoralement, en faisant front à gauche dans l’unité la plus large des organisations politiques, du mouvement social et de la société civile. Un programme existe pour constituer la base de la contre-offensive, celui du Nouveau Front populaire.

Dans ce contexte, la manifestation du 22 mars contre le racisme et le fascisme, dans le cadre de la journée internationale contre le racisme, prend encore plus d’importance.

Voici ce que dit l’appel international qui a été lancé : “Nous appelons les progressistes de la planète, individus comme mouvements, toutes celles et tous ceux qui s’opposent au racisme et au fascisme, à se mobiliser pour construire une riposte unie à une menace mortelle pour nous toutes et tous. (…)

Il y a des moments dans l’histoire où il faut se lever et faire entendre sa voix, et nous sommes dans un tel moment. La situation est grave et urgente, mais nous sommes la majorité ; nous pouvons gagner. ¡No Pasarán !”

En France, des appels convergent de plusieurs centaines de collectifs de  sans papiers, d’associations antiracistes, de syndicats et avec le soutien de partis de gauche, réunis au sein de la Marche des Solidarités, et autour de la CGT, la FSU, Solidaires, Attac, LDH, la Cimade, le syndicat de la magistrature, Oxfam, Emmaus …. Tous et toutes appellent à  construire les conditions d’une mobilisation unitaire d’ampleur pour se rassembler et agir  dans la diversité de toute les organisations dans la rue le samedi 22 mars, dans le cadre de la Journée internationale contre le racisme pour un autre projet de société, humaniste, solidaire et égalitaire.

Signataire de cet appel, la GES appelle à se joindre massivement aux manifestations unitaires qui se dérouleront sur tout le territoire afin de faire reculer partout le racisme et pour lutter pied à pied contre l’extrême droite !

Soutenir financièrement l’organisation de cette marche !