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Interdictions des meetings de la FI : une attaque contre tous les droits démocratiques

Ces dernières semaines, les interdictions des meetings de la campagne de la France Insoumise se multiplient : meeting annulé à Lille aujourd’hui, après Rennes la semaine dernière, et Bordeaux, en octobre. À cela s’ajoute d’autres cas moins médiatiques comme l’annulation du meeting d’Aix-en-Provence.

Ces décisions relèvent à chaque fois de l’arbitraire. A Bordeaux et Rennes, des soi-disant menaces sous la forme d’un mail ont suffi comme prétexte aux autorités pour annuler les événements. A Lille, où l’association « Palestine Libre » a invité Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan, candidate franco-palestinienne de la liste de l’Union Populaire, les macronistes main dans la main avec le RN, le président de région LR avec l’appui de Jérôme Guedj du PS ont monté en épingle une polémique artificielle pour obtenir l’interdiction dans l’enceinte de l’université. Cela importe peu pour les ennemis de la solidarité avec le peuple palestinien et de la France Insoumise.

Cet après-midi la préfecture a déposé un arrêté d’interdiction au seul motif de son incapacité à assurer la sécurité. Tout prétexte est bon à prendre pour ces censeurs.

Face à cette nouvelle attaque liberticide remettant en cause des principes aussi fondamentaux que le droit démocratique de réunion et les libertés universitaires, la France Insoumise a parfaitement raison de ne pas se laisser faire et de poursuivre ses initiatives avec sérieux et détermination. Les militant·es de la GES, organisation participante à la France Insoumise, continueront demain comme hier à prendre part à cette campagne avec l’ensemble de leurs camarades insoumis·es.

Toutefois, cette question ne concerne pas que la France Insoumise. Ceux qui s’attaquent à la liberté d’expression de la FI, qui criminalisent sa solidarité avec le peuple palestinien, qui bafouent les libertés universitaires ne se sont pas arrêtés là.

Ce jeudi, la présidence de l’université d’Angers a décidé d’annuler la fête antifasciste organisée par un collectif d’associations et de syndicats.

Ces attaques ciblent dorénavant toutes les forces de gauche sociale et politique, de toutes les forces du mouvement ouvrier, du mouvement écologique dont aucune composante ne devrait avoir l’illusion d’être à l’abri.

La GES appelle l’ensemble de la gauche sociale, écologique et politique à être solidaire et réactive, comme l’intersyndicale à Angers, pour la défense des libertés politiques contre la censure arbitraire d’Etat et la régression démocratique orchestrée par la macronie et l’extrême-droite.