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Automobiles et transports par route : tout doit changer !

En quelques jours, une avalanche d’annonces (fermetures d’usines, suppression de 15 000 emplois chez Renault) nous place dans un « monde d’après » dramatique. Alors que la crise sanitaire n’est pas terminée, la crise sociale fait des ravages. Brutalement, une crise s’ajoute à la précédente. Mais l’épidémie ne l’a pas amplifiée : les annonces avaient été différées. L’automobile mondiale, longtemps au cœur de l’expansion capitaliste d’après-guerre, traverse une crise sans issue. Tout, absolument tout, doit changer dans cette industrie dont toute la chaine productive est incompatible avec une société se

St Denis (93) : refus de l’union, une décision irresponsable !

Le 28 juin prochain, le second tour des élections municipales opposera la liste de Laurent Russier, Vivons Saint-Denis en Grand à celle de Mathieu Hanotin, Notre Saint-Denis. En effet, ce 2 juin 2020, Laurent Russier et le PCF-EELV ont décidé de déposer leur liste unilatéralement sans fusionner avec celle de Saint-Denis en Commun conduite par Bally Bagayoko. Huit membres de Saint-Denis en Commun étaient pourtant disponibles de 16h05 jusqu’à 18h pour se tenir prêts à déposer la liste fusionnée. Bally Bagayoko, la tête de liste de Saint-Denis, était lui-même présent

Montpellier : Pas en notre nom !

Nous découvrons que Clothilde Ollier vient de signer une liste de fusion avec le candidat de droite Mohed Altrad. Nous, colisitier.e.s de la liste du « Rassemblement des écologistes et de la gauche », refusons cette fusion avec le milliardaire Altrad. Nous dénonçons cet accord, il ne peut être fait en notre nom, il trahit nos valeurs et la campagne sociale, écologique et démocratique que nous avons portée au cours de ces derniers mois. Le 2 juin 2020. Premiers signataires : Nelly Lacince (3ème) Boris Chenaud (4ème) Gemel Ben Saïd

« Agréger les forces individuelles et collectives qui veulent ouvrir une perspective émancipatrice »

Entretien avec Clémentine Autain ContreTemps : À l’heure où nous parlons, la crise sanitaire a complètement recouvert le contexte politique précédent avec notamment la lutte contre le projet Macron de réforme des retraites. Macron vient lui-même d’effacer en quelque sorte cette séquence par un moratoire. La réforme de l’assurance-chômage est reportée de 6 mois, etc. Comment analyses-tu cette nouvelle phase ? Macron pourra-t-il revenir en arrière ? Clémentine Autain : Nous sommes totalement concentrés sur la crise sanitaire. C’est un évènement tragique inédit qui bouleverse tout. Entre la peur de la mort et la

Retour à Athènes

Les éditions Syllepse avaient programmé la sortie de l’ouvrage d’Éric Toussaint – « Capitulation entre adultes » (1) – pour le mois de mars 2020. Depuis, nous avons connu le confinement, la fermeture des librairies, l’absence d’activités publiques militantes qui, bien souvent, sont autant d’occasions… d’acheter des livres. Les notes qui suivent visent donc essentiellement à convaincre que ce livre constitue une contribution essentielle aux débats qui traversent la gauche et que, en conséquence, il est possible et même indispensable de l’acheter et, surtout, de le lire ! Un brin provocateur, le

Brésil : il va y avoir une explosion des cas de Covid-19

Entretien sur RT France de notre camarade Franck Gaudichaud, professeur en histoire et civilisation de l’Amérique latine à l’université Toulouse Jean-Jaurès. Franck Gaudichaud, merci d’être avec nous sur RT France. On observe d’un côté des villes comme São Paulo – c’est le poumon économique du pays – qui poursuivent leur confinement de par la volonté des gouverneurs d’État mais aussi des maires. Et puis, de l’autre, on entend ce président qui continue à dire que le confinement ne sert à rien. Qu’est-ce que ça montre, finalement ? Que le président brésilien

Le SARS-COV2, beaucoup plus qu’un déclencheur de crise…

La crise du Coronavirus est sans précédent. Elle ne peut être saisie ni comme crise sanitaire, ni comme crise socio-économique, ni même comme combinaison des deux mais seulement dans sa réalité de crise globale, à la fois sanitaire, sociale, économique et écologique, c’est-à-dire systémique. Cette crise est en fait la première crise vraiment totale, la première crise de l’Anthropocène. À ce titre, elle marque un tournant historique d’une importance majeure et place l’humanité plus clairement que jamais devant un choix de civilisation fondamental : écosocialisme ou barbarie. Le caractère systémique

« Sur l’annulation des dettes publiques détenues par la BCE….»

L’économiste Jean Pisani-Ferry, dans sa chronique au Monde du 16 mai « Annuler la dette, c’est toujours en transférer le fardeau à d’autres », s’en prend à celles et à ceux qui préconisent que la Banque centrale européenne [BCE] pourrait sans dommage aucun annuler les dettes publiques qu’elle détient. Rappelons que, à la suite de sa politique d’achat de titres publics, la BCE, par l’intermédiaire des banques centrales nationales, détient un pourcentage important de la dette publique des Etats membres de la zone euro. Il note à juste titre que, face à l’effondrement économique qui nous guette, « ce

Coronavirus : des masques gratuits pour toutes et tous !

La pandémie de Covid-19 a nécessité la mise en œuvre de mesures de confinement sans précédent en France. À l’heure où Emmanuel Macron a lancé un déconfinement hasardeux, il est indispensable de garantir l’accessibilité des protections sanitaires indispensables pour endiguer l’épidémie. En effet, avec la reprise progressive des activités, les contacts entre les personnes se multiplient. Pour éviter l’apparition d’une deuxième vague de l’épidémie, il faut impérativement limiter les nouvelles contaminations. Il est indispensable de généraliser le port du masque dans la population et le rendre obligatoire dans les lieux publics. Pour ce faire,

Déconfinement le 11 mai : incurie du pouvoir

Si le confinement ne peut être maintenu sur une longue durée, pour des raisons multiples, il faut cependant organiser le déconfinement dans des conditions sanitaires optimales. Ce n’est pas l’option du gouvernement depuis le début de la crise. Chaque jour a illustré l’impréparation, l’incapacité  du gouvernement à penser l’intérêt général par la planification, la réquisition des industries textiles pour fabriquer les masques, la mobilisation des laboratoires et des capacités industrielles pour fabriquer les tests. Tout cela couvert par son lot quotidien d’atermoiements, de décisions contradictoires et de mensonges. La décision monarchique du chef

Au Conseil régional Occitanie, il faut déconfiner… la démocratie

Depuis le début de la crise sanitaire et les mesures de confinement, jamais les élus régionaux n’ont été associés à quoi que ce soit ni mobilisés pour des actes d’intérêt général. Nous avions pourtant fait des propositions en ce sens lors de la commission permanente du 3 avril. Dans cette période, l’intelligence collective devrait être mise au service de la mobilisation sanitaire. Au contraire, aujourd’hui un nouveau pas est franchi. Les commissions sectorielles qui visent à délibérer collectivement sont purement et simplement supprimées sous couvert de la loi d’urgence sanitaire alors

Pour une école de l’émancipation

L’école à la maison à cause du confinement, s’est révélée souvent difficile voire impossible pour de nombreux élèves. Contrairement à ce qu’a affirmé Jean Michel Blanquer, la continuité pédagogique ça n’existe pas. Ce qu’a révélé cette période c’est l’explosion des inégalités. Il est temps de redéfinir un vrai projet émancipateur pour l’école. L’épidémie du covid 19 a conduit à l’arrêt, pendant près de 2 mois, de tous les établissements dans notre pays, écoles, collèges, lycées. Une reprise dans les écoles maternelles et primaires, échelonnée à partir du 11, a été

Anticapitalistas quitte Podemos

Le 28 mars dernier s’est conclu un processus de consultation interne, au cours duquel Anticapitalistas a décidé de quitter Podemos. 79 % des militantes et militants ont participé, 89 % d’entre elles et eux ont voté pour, 3 % contre et 7,5 % se sont abstenus. Nous avons décidé d’attendre jusqu’à aujourd’hui pour le rendre public : notre priorité a été d’être attentifs à la pandémie Covid-19 qui frappe durement le pays et qui affecte fondamentalement les secteurs les plus vulnérables des classes populaires. Pour nous, co-fondateurs de cette organisation,