Samedi 18 mai se tenait à bordeaux, au théâtre Femina, le meeting de campagne de l’ Union Populaire pour les élections européennes du 9 juin. Venu·es de toute la région, la salle était pleine, faisant de ce meeting la plus grosse initiative de campagne sur la ville. Devant une salle attentive, de nombreux sujets y ont été traités au fil des différentes intervenants.
Pour commencer, Loic Prudhomme, député de la Gironde, présente les grand projets inutiles et écocides de la région : projet de forage dans le bassin d’ Arcachon, le projet de LGV Bordeaux Toulouse et le méga projet de ferme industrielle d’élevage de saumon à la pointe du Médoc.
Le slogan ‘’Union populaire’’ est scandé par la salle quand la parole est donné à Damien Carême, maire EELV de Grande-Synthe, qui développe l’urgence d’une alternative au couple Macron-Bardella, très souvent à l’œuvre lors des votes au Parlement européen et la nécessité de l’union pour les orphelins de la Nupes.
Ovationné, Leila Chaïbi, députée européenne sortante et candidate, présente son combat contre les plateformes type Uber et Deliveroo pour que soit reconnu le statut de salarié·es aux livreurs et livreuses de pizza et autres repas. Une victoire qui arrache une directive européenne. C’est d’ailleurs de Bordeaux que sont nés les premiers regroupements de type syndical. On y apprend d’ailleurs qu’à Bordeaux, en attendant les appels téléphoniques pour une livraison, les livreurs·euses, fréquentent les tentes du Resto du cœur. Tout un symbole de la société néoliberale en marche !
Louis Boyard intervient ensuite pour dénoncer le ‘’deux poids deux mesures’’ aussi bien au plan économique qu’en politique internationale. Il finit en dénonçant la cabale en antisémitisme menée contre la liste de Manon Aubry et la FI, et réaffirme vigoureusement son soutien à toute personne ou groupe humain attaqué au nom de sa religion.
Clémence Guetté salue le meeting et dénonce le camp de la division. Elle développe sur l’extrême droite et le deux poids deux mesures en revenant sur la marche nazie avec des slogans racistes qui ont battu le pavé à Paris, cagoulés sans aucune réaction policière. Les ‘’ macronistes sont les alliés du RN’’ et lui déroule le tapis. Cela est tout particulièrement visible sur l’offensive réactionnaire anti lgbt, anti féministe et anti-IVG qui se développe en Europe. Cela se retrouve sur le soutien au nucléaire, le nouveau port méthanier en France.
Pour terminer, Manon Aubry prend la parole pour dénoncer l’austérité financière européenne dont les projets écolos sont les premières victimes et le poids exorbitants des lobbies à Bruxelles. ‘’Leur politique va dans le mur’’, il faut arrêter leurs projets qui font de Macron ‘’un ingénieur du chaos’’ mais aussi leur manière de faire brutale qui en font aussi un ‘’manager toxique’’.
Manon développe un autre point de convergence RN-Macron : es député·es RN ont voté la réforme du corps électorale en Nouvelle Calédonie et maintenant Bardella déclare que ce n’était pas le moment de le faire !
Pour terminer, une déclaration féministe sans appel à propos de la grande cause du réarmement démographique de Macron : ‘’monsieur Macron, on vous le dit tout net, nos utérus ne sont pas des armes !’’
Correspondant GES