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Au sein de la GES….

Voici deux communications de la part des militant·es de la GES impliqué.es dans l’Après ou impliqué·es dans la France Insoumise via le Réseau écosocialiste et insoumis (RESI).

Communiqué du RESI du 27 août 2025

Virer Bayrou, Macron et leur monde : toutes et tous ensemble !

L’annonce faite par Bayrou du vote de confiance à l’Assemblée le 8 septembre est un révélateur de la profondeur et de l’accélération de la crise institutionnelle, sociale et politique à laquelle Macron se trouve confronté. Cette crise globale appelle une convergence des luttes et des réponses sociales, écologiques et politiques de la part de la gauche sociale et politique.

Dès le 8 septembre, il faut virer Bayrou et exercer à l’Assemblée et dans les rues les pressions nécessaires pour obtenir le départ de Macron. Les blocages, les grèves, les occupations, toutes les formes d’actions prévues le 10 septembre reflètent le ras-le-bol général contre une politique qui approfondit les inégalités et détruit tous les acquis.

L’heure est à la construction d’un front politique et social sans faille qui amplifie la mobilisation, qui élabore des revendications unifiantes où tous·tes les exploité·es et les opprimé·es se reconnaissent.

L’unité politique de la gauche sur un programme de gouvernement qui réponde aux aspirations et aux revendications populaires s’inscrit dans ce contexte. Ce programme est celui du NFP actualisé (abrogation de la loi Duplomb, budget répondant aux besoins sociaux et écologiques …). Il peut servir de base au rassemblement indispensable pour empêcher la victoire du RN en cas de nouvelles élections législatives ou présidentielles anticipées. Il doit également être celui d’un gouvernement fidèle à ces engagements et qui met en œuvre la rupture sociale et l’indispensable bifurcation écologique.

La priorité n’est pas l’initiative du « Front populaire pour 2027 » pour la présidentielle, sans aucun contenu programmatique, proposé par le PS, EELV, l’Après et leurs allié·es, qui exclut la gauche radicale de la FI au NPA et ne s’adresse que très abstraitement aux forces sociales qui se mettent en mouvement.

L’urgence est celle d’un front large et de combat, actif dès le 10 septembre, qui construit des initiatives unitaires (meeting communs, occupation de places) des forces sociales et politiques. Mais renvoyer Bayrou ne suffira pas, il faut imposer dans le pays des revendications de partage des richesses pour redonner “force et espoir” à notre camp social.

Aux côtés de la France Insoumise, c’est dans cette voie radicale et unitaire à la fois que nous devons nous engager. Pour en finir avec Macron, pour barrer la route aux néo fascistes, pour une alternative écosocialiste au capitalisme !

Communiqué de l’Après du 27 août 2025

Avec les 8 et 10 septembre, la crise de régime s’accentue dans un contexte de progression de la menace fasciste dans le monde et en France. Pour éviter une victoire du bloc de l’extrême droite, il est urgent d’être tous et toutes mobilisé·es dans la rue le 10 septembre pour être en grève et en manifestation contre les budgets d’austérité et pour réclamer plus de justice sociale. Mais la crise politique risque de déboucher sur une dissolution ou des présidentielles anticipées. Dans ce contexte, les militant·es de la GES impliqué·es dans l’APRES défendent tous les cadres unitaires qui permettent de renouer avec le NFP. C’est le sens de leur investissement dans FP2027 où initialement LFI et le PCF étaient conviés le 2 juillet et c’est le sens de l’adresse de la Commission exécutive de l’APRES envoyée à toutes les composantes du NFP, que nous reproduisons ci-dessous.

Lettre ouverte du CEN de L’APRES aux organisations du NFP :

Débloquons tout : renouer avec le NFP

Bayrou avait refusé de demander de vote de confiance lorsqu’il avait été nommé le 23 décembre. 9 mois après, il demande « un vote de confiance » de l’Assemblée nationale le 8 septembre. Ils veulent ainsi tuer dans l’œuf la mobilisation sociale naissante.

Ce coup de poker de Bayrou sera un échec, son projet austéritaire avec notamment le vol de deux jours de congés est inacceptable pour la majorité des Françaises et des Français et pour la majorité de l’Assemblée. Tous les partis de gauche voteront contre.

Le gouvernement Bayrou tombera donc le 8 septembre.

La crise politique n’a jamais cessé, elle se dénoue ici spectaculairement. La raison de la crise est que la politique suivie par Macron, qui consiste à verser 211 milliards aux entreprises et à enrichir les plus riches, a été battue dans les urnes. Cette politique de l’offre produit du déficit et elle asphyxie les services publics. Pire, elle amplifie la crise écologique avec plus de pesticides et plus d’émissions de gaz à effet de serre. Elle est de plus en plus contestée jour après jour. Un autre premier ministre chargé de mener la même politique sera confronté aux mêmes problèmes.

Dans ce contexte, tout est possible et une dissolution devient probable. Or le RN est encore aux portes du pouvoir.

Seul le NFP uni peut empêcher ce terrible scénario, qui pourrait menacer nos libertés publiques.

Seul un mouvement social puissant peut changer le rapport de force dans la société. Or les luttes sociales de rentrée s’annoncent fortes avec celles spontanées du 10 septembre et celles de l’intersyndicale. Et bonne nouvelle, la gauche est unie pour soutenir ce mouvement social.

Une seule chose, décisive, manque et il faut la retrouver, sans préalable et sans tarder : l’union de tout le NFP, du NPA au PS, avec LFI, EELV et le PCF.

Il y a quelque chose de surréaliste, d’insensé, face à la crise institutionnelle et aux luttes qui viennent, face aux besoins et urgences sociales, à ce que le NFP ne réagisse pas de façon unie.

Nul besoin d’atteindre l’unité de pensée, le pluralisme est une richesse, ce qu’il faut c’est l’unité d’action. Il s’agit d’unir les salarié·es et toutes celles et ceux qui ne reçoivent pas la part des richesses qu’ils ou elles méritent ou dont les droits sont bafoués. C’est cette force qu’il faut unir dans la lutte et dans les élections, contre Macron et contre le RN, sur des objectifs précis, immédiats, qui répondent de façon centrale, concentrée, aux urgences sociales.

En cas de dissolution, Il faudra un·e seul·e candidat·e de gauche par circonscription !

Quelle que soit la date des élections municipales, il faut arrêter la compétition absurde, et travailler au plan national, au maximum de listes communes.

Nous l’APRES, lançons un appel aux dirigeant·es, rencontrons-nous toutes et tous. Nous avons été capables de nous unir à deux reprises, NUPES et NFP en 2022 et 2024, tout exige que nous le fassions à nouveau.

Nous l’APRES, lançons un appel aux militantes et militants locaux pour que s’organisent partout sur le territoire des réunions du NFP.

Le NFP c’est un programme de rupture avec l’agenda néolibéral mis en œuvre ces 20 dernières années, c’est 20 partis et 9 millions d’électeur·trices les 30 juin et 7 juillet 2024.

Le temps presse, il faut une volonté nouvelle de faire bloc tous et toutes ensemble.

Et là où il y a une volonté, il y aura un chemin gagnant.

Le CEN de L’APRES, réuni lundi 25 août à 20 h.