Le coup d’envoi du second tour des élections municipales de Toulouse vient d’être donné.
Le premier tour de cette élection, qui s’est déroulé le 15 mars dernier semble lointain et nous savons que beaucoup de Toulousaines et de Toulousains aspirent à retrouver de la paisibilité et une vie normale. Nous pensons à celles et ceux qui ont été ou qui sont particulièrement touchés par la crise sanitaire, que ce soit sur le plan personnel ou sur le plan professionnel.
Cette crise a mis en lumière l’incurie de ce monde. La rupture avec les politiques libérales, basées sur la recherche du profit à court terme, qui font reculer la protection sociale et les services publics et mettent en danger l’avenir de l’humanité, est plus que jamais indispensable. Face à la crise économique qui arrive, nous appuierons, aux côtés des salariés, la bifurcation économique et sociale, pour la création d’emplois socialement utiles et écologiquement soutenables.
Parce que ce changement radical doit s’opérer partout, nous voulons en prendre notre part, à l’échelle de notre ville et de notre métropole.
Un archipel élargi.
Respectueux du vote de nos concitoyens lors du premier tour, nous avons à la fois considéré que nous étions en capacité de prendre nos responsabilités et qu’il fallait tout faire pour que les forces de l’alternative se rassemblent. Nous avons décidé d’œuvrer à la fusion des listes avec lesquelles nous partagions nombre de constats et de propositions.
Le 2 juin dernier, nous avons ainsi déposé une liste fusionnée, comportant 71 colistières et colistiers, 48 provenant de la liste Archipel citoyen conduite par Antoine Maurice, 14 de la liste « Une » conduite par Nadia Pellefigue, 9 de la liste « Pour la cohésion », conduite par Pierre Cohen. Cette liste comporte 48 % de citoyennes et citoyens qui ne font pas partie d’une formation politique dont 5 candidats issus d’un tirage au sort, 4 étant en position éligible.
Doté d’un programme ambitieux sur le plan social, écologique, démocratique, c’est un Archipel élargi et renforcé qui se présente désormais à vos suffrages.
Le 28 juin, nous pouvons et nous devons gagner.
Jean-Luc Moudenc se sent en danger. Il s’accroche à son vieux monde, aux mandats qu’il cumule et à ses vieux réflexes politiciens. Son seul argument : la peur. Un classique de l’entre deux tours. Il multiplie les déclarations mensongères pour salir nos candidates et nos candidats, pour faire croire que nous serions pour moitié incompétents et pour moitié violents.
Nous sommes en réalité totalement pacifiques, fières et fiers de nos luttes pour le droit au logement, pour l’égalité entre les femmes et les hommes, contre la misère, le racisme, le recul de la biodiversité et le réchauffement climatique. Autant d’engagements qui forgent nos compétences.
Le risque, c’est celui de poursuivre une politique qui a échoué, celle de la vieille droite qui, soutien d’Emmanuel Macron, nous conduit au désastre social et environnemental.
Laisser Jean-Luc Moudenc au Capitole, c’est continuer à prendre du retard dans l’offre de transports en commun et de déplacements doux. C’est accroître la pollution et la fracture sociale. C’est continuer de livrer la ville aux promoteurs, aux grands groupes du commerce, aux forces de l’argent.
Avec vous, pas une voix ne doit manquer !
Notre méthode c’est l’implication citoyenne. Elle sera indispensable tout au long du mandat, mais elle est décisive dès maintenant.
C’est pourquoi nous en appelons à vous toutes et à vous tous en vous proposant :
- de contacter les référents de votre cercle de quartier pour participer à nos actions,
- de relayer nos prises de position via les réseaux sociaux (voir les liens dans la signature du mail)
- de nous appeler au 06 77 25 93 74 pour réaliser vos procurations de vote si vous ne pouvez vous rendre aux urnes ou pour porter les procurations d’électrices et d’électeurs qui nous auraient confié leurs procurations si vous avez décidé de vous rendre dans les bureaux de vote le 28 juin.
Ne ratons pas la chance historique que nous avons d’ouvrir une nouvelle ère, celle de l’écologie heureuse, populaire et sociale.
L’équipe d’animation de la campagne Archipel citoyen.