Ce n’est malheureusement pas la première fois que les partis au pouvoir qui se disent républicains, tentent de chasser sur les terres du FN, du RN aujourd’hui. Cette stratégie grossière et éculée, est surtout écœurante.
C’est le Président de la République lui même qui a donné le la, lundi 16 septembre dernier, par des propos désignant les migrants comme des problèmes pour les classes populaires. Les réfugiés dans notre pays sont à nouveau les boucs émissaires à quelques encablures des prochaines élections municipales. Aussitôt les chantres de la majorité, certains députés comme Stanislas Guerini ont emboîté le pas à Emmanuel Macron, par des déclarations dont la bêtise le dispute à l’ignominie.
Hier lors d’un débat télévisé Sandrine Morch, députée de la 9eme circonscription de la Haute Garonne, face à Robert Ménard, le maire d’extrême droite de Béziers, s’est trouvée d’accord avec ce dernier : le problème à Béziers comme au Mirail c’est « la concentration » d’élèves issus de l’immigration. Elle s’est dit plusieurs fois d’accord avec le maire de Béziers et s’est prononcée pour davantage de « fermeté pour les reconduites à là frontières », reprenant à son compte les propos démagogiques de lundi du président de la république.
Mme Morch a provoqué la colère d’associations du Mirail. Colère parfaitement légitime et qu’on partage.
En tant qu’élue Mme Morch doit s’expliquer sur ce qu’elle a dit. Nous élu-e-s régionaux-ales de la France Insoumise condamnons ces propos ainsi que ceux des dirigeants de LREM qui par électoralisme politicien contribuent à cliver notre société et à attiser la haine.
Les élu-es France insoumise au Conseil régional Occitanie :
Myriam Martin
Jean Christophe Sellin
Guilhem Serieys