Le Parlement français doit ratifier définitivement le CETA après l’accord avec les pays du Mercosur, avant la fin de l’été. Ces accords de libre-échange donnent le pouvoir aux multinationales. Le CETA est appliqué depuis septembre 2017 mais il reste à faire valider par les États membres de l’UE notamment la mise en place des « fameux » tribunaux d’arbitrage, qui vont livrer poings et pieds liés les états aux plus puissantes multinationales. 7
2 organisations, associations, syndicats ont demandé dans un courrier adressé aux parlementaires de ne pas ratifier cette partie du CETA.
Or, dans la lignée du CETA, il y a d’autres accords de libre-échange, comme celui du Mercosur, pour lequel l’UE dit s’être mis d’accord avec les dits pays (Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay). Cet accord s’il aboutissait, serait un véritable désastre écologique et social, d’abord parce qu’il fait la part belle à l’agro-industrie dans ces pays d’Amérique latine, surtout celle du Brésil, détruisant la forêt amazonienne et parce qu’il détruira la paysannerie au sein de l’union européenne.
Au sein de notre région Occitanie, région agricole et première région bio de France, les conséquences pourraient être dramatiques.
Nous nous opposons fermement à ces deux accords. Au sein de la région Occitanie nous proposerons une motion déclarant la région hors Mercosur comme nous l’avions fait pour le CETA.
Les élu-es Insoumis-es : Myriam Martin, Jean Christophe Sellin, Guilhem Seryies.